Votre navigateur ne supporte pas JavaScript et vous n'avez pas accès à toutes les fonctionnalités du site.
Veuillez vérifier que JavaScript est bien activé sur votre navigateur.

Teyanna, 15 ans, vise l’équipe de France et la WNBA

Après un parcours fulgurant entre Pleumeleuc et le centre de formation de l’Asvel.

Selectionnée dans l'équipe de France, Teyanna disputera l’Euro U16 en Roumanie qui débute le 18 août.

La Pleumeleucoise est passée par le club de Gévezé puis de Pleumeleuc. « À 4 ans, j’assistais aux matchs que disputait mon père, ça m’a donné envie d’en faire et j’ai commencé comme ça », dit-elle simplement.

Entre les quart-temps, déjà, elle tapait dans la balle. En maternelle, elle voulait jouer et ne parlait que de basket, selon son institutrice. Ses parents attendent toutefois un an et l’inscrivent au baby-basket à 5 ans. Elle n’y restera que 4 mois, vu ses progrès surprenants, et se retrouve à 6 ans en U9. Surclassée dès ses débuts. La performance est partout chez cette jeune passionnée, même à l’école. À 3 ans, elle sait lire et possède une envie insatiable d’apprendre. Elle poursuit sur sa lancée en intégrant les U13 à 10 ans. Quand elle arrive au Montfort Basket Club, Manu, son coach, est sceptique. Mais après 2 mois d’entraînement, plus de doute : « Ta fille verra du pays », dit-il, médusé, à sa maman.

Auprès de son père, qui a évolué en Nationale dans sa jeunesse, elle prend beaucoup de conseils et le salon se transforme alors en annexe du terrain. Puis, en 2021, les réseaux sociaux prennent le relais et Teyanna regarde ses idoles de NBA pour reproduire leur jeu : Kyrie Irving, Kobe Bryant ou encore Marine Johannes de l’équipe de France. La même année, à 12 ans, elle intègre, en 4e (elle a là aussi un an d’avance), le Pôle Espoir Bretagne au collège Anne-de-Bretagne de Rennes et y reste 2 ans.

Le centre de formation Asvel à Lyon

Aujourd’hui, elle évolue au centre de formation de l’Asvel féminin à Lyon. « On s’entraîne à la Tony Parker Adéquat Academy, entre 15 et 20 heures par semaine, sans les matchs. » Un programme qui s’ajoute aux 20 h de cours : « C’est un lycée hors contrat, qui demande beaucoup de travail personnel. »

Et, du haut de son mètre 70 (alors que sa taille lui a toujours été reprochée), elle compense les centimètres en moins par une grande technicité qui lui permet d’occuper le poste de meneuse : « C’est là qu’on m’a mise et c’est le poste que je voulais faire. » La technique, son domaine, depuis qu’elle est petite : « J’étais plus attirée par le jeu des garçons, plus physique, plus technique », explique-t-elle. À Lyon, sa taille est enfin devenue un non-sujet : « On s’en fout de ta taille, c’est ce que tu sais faire qui importe », lui dit un de ses coachs.

Son objectif depuis qu’elle a 9 ans est de « devenir professionnelle, intégrer l’équipe de France puis la WNBA », dit-elle tout sourire.